Clavarder sans télé

Cette note n’est en aucun cas une réponse à l’article mentionné, mais a été fortement inspirée par lui.

Je ne fais donc – comme pour illustrer mon propos – que rebondir sur une page différente, écrite par une autre personne, dans un autre espace de la toile ; c’est comme tirer un fil de cette toile afin de le surmultiplier en le raméfiant. La démarche est fortement fractale ! D’une part ; d’autre part : on ne cite bien que ce que l’on apprécie.

Le blogueur est un animal surprenant, note du 04.04 du webmestre de Clavardage.

Clavardage pour parler à l’aide du clavier ; donc : chater ? Pour cette activité, il existe un autre terme tout aussi québécois bien proche de notre jaser : la jasette.

Clavarder, pour mon entendement, ce ne serait pas uniquement chater, mais aussi : bloguer (poster des notes et des commentaires), voire, construire une page personnelle ; sauf que, dans ce dernier cas, il n’y a pas de retour (d’échange) sauf, peut-être par l’intermédiaire du courrier éléctronique et/ou à moins que le webmestre ait installé un forum sur son site ; mais ceci est une autre histoire.

Donc : clavarder ; saisir un contenu au clavier afin de le partager avec ses visiteurs au moyen d’un média hébergé sur le web. Mais, ne nous montrons pas trop misanthrope. On trouve certes des contenus surprenants, voire même inutiles car trop répétitifs ; il suffit d’effectuer une recherche sur un sujet donné dans Google et d’avoir la curiosité de regarder le nombre de réponses proposées : pour le web (en général), pour les pages francophones, pour uniquement les pages France …

C’est vrai, aussi, que bien des webmestres se soucient du nombre de visiteurs reçus sur leurs pages au point de pratiquer un échange de liens (backlinks) afin d’augmenter leur Page Rank ; leur visibilité par certains robots de certains moteurs. Quand à la discussion consistant à se demander si le PR est toujours aussi efficient est, ici et maintenant, hors sujet.

Mais : si créer des pages sur internet ne doit pas – sans démagogie aucune – servir à échanger (quitte à se citer, se mentionner, se lier les uns, les autres), ni attacher de l’importance quand au nombre, à la provenance de ses lecteurs ; je me demande à quoi ça sert. Monologuer pour soi-même ; ce n’est pas ce qui m’attire chez un écrivain, un journaliste, un cinéaste ou un webmestre d’une page personnel, d’un site ou d’un blog.

Mes liens permanents, par exemple, participent aussi bien de ce désir de partages des connaissances, que de celui d’échanges amicaux, conviviaux.

Afin de ne point quitter le plan pédagogique, par un raccourci et une association d’idée toute personnelle (plaisanterie privée – private jock), je vous invite à lire l’article Quelle formation aux médias pour les professeurs ? sur le site du Front de Libération Télévisuelle.

De là, je n’hésite pas à sourire sur le fait qu’au moment où est lancée la TNT, Les Pieds dans le Paf lance l’opération "Semaine sans télé" … mort de rire

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