Bloguer ou ne pas bloguer

La magie du Web frapperait-elle plus par l’intermédiaire des blogs que par celui des sites Web ? Elle passe, en tous cas, par un autre abonné au Monde déjà plusieurs fois mentionné et lié sur ce blog ; mais là, il le "mérite" tout particulièrement. Le 15 juillet, je disais un à deux mots sur les Baux et mentionnais son célèbre Hôtel. Ce grand Relais et Château – l’Oustau de Baumanière – a son propre site que je m’empresse de mettre en lien dans cet article. Le reste est du domaine du privé …

Dans son billet du 5 juillet, Gilles parlait, entre autres, de Deep Impact (autant vous envoyer sur le site du JPL) lancée tout contre la comète Tempel 1, sans envoyer ses visiteurs sur des sites parlant des Cométaires de Jack Williamson, ni du Au coeur de la Comète (1, 2) de Benford et Brin … Merci à Stan Barets (le site choisi pour illustrer se voit aussi sous MIE ; et toc !) pour me permettre de rafraîchir ma mémoire dans le domaine de la SF !

Mais je ne reviens pas sur Deep Impact (un nom que Nixon ne doit pas aimé ; mais non, je ne pense pas à l’autre Gorge profonde, Linda Lovelace …) pour parler SF, ni du personnage qui inspira, entre autres, un élément important de la première saison de X-Files.

Je préfère me placer à ces moments où la réalité rejoint un peu la fiction. En janvier 2006, Stardust devrait ramener de la poussière de la comète Wild 1 ; une opération à la Genesis, mais avec plus de succès ? Bien plus loin dans le temps, en 2014, Rosetta et Philae ont rendez-vous avec la comète Churyumov-Gerasimeko.

Entre ces deux évènements, en 2007, un faucon nippon (je cite le Monde du 06.07) ramènera sur Terre quelques éclats arrachés à l’astéroïde 1998SF36. Il y a, d’abord, toute la poésie de cette opération menée par la JAXA (1, 2). Le faucon, en effet : Hayabusa devra fondre sur sa proie Itokawa comme le fait le rapace lui donnant son nom. Comme vous venez de le voir, tous les faucons ne sont pas maltais …

Ne quittons pas l’Asie sans mentionner Soeur Lotus (Furong jiejie 1, 2), figure de l’université de Tsinghua (1, 2). Tous ces liens ne vous apprennent pas grand choses ; le sujet est piquant. Sachez seulement que cette fleure a rejoint une autre étoile du Web ; Mu Zimei. Ces noms mentionnés surtout comme un clin d’oeil à une censure sur le Net en Chine ; censure un peu bafouée par ces deux dames !

Je terminerais, ce soir, par cette petite galerie aux, à ce jour, trois logos de ce blog :