Des blousés
Les syndicats et quelques personnes responsables de gauche déjà cocufiées par ce cher baronet, seulement trois jours après le résultat du 29 mai. Eh oui, dès le premier jour de juin, le nouveau premier ministre entend faire le jeu du MEDEF et de la CGPME. Ce que veulent ces gens-là (comme disait le grand Jacques Brel – ça vaut le coup d’attendre le chargement du wav !), c’est la suppression de la taxe Delalande pénalisant les entreprises qui licencient un salarié de plus de 55 ans.
Le baronet détourne cette loi en prétendant qu’elle empêche l’embauche de salariés âgés de plus de 55 ans. Ben voyons … Bercy aurait déjà un projet de suppression de cette taxe. Au sujet de Bercy, vous connaissez tout de même le nom de l’une des personnes pouvant remplacer le baronet au MEDEF ?
Des menteurs
Toujours dans les mêmes temps – trois jours après le référendum – force et de constater qu’il n’y avait et n’y a aucun plan B de prévu. Qui, déjà, avait fait de cet argument un outil de sa campagne pour le non ?
Lui, au-moins, il faisait rire et l’une de ses célèbres phrases reprise et déformée par les Guignols était plus subtil qu’elle n’en à l’air : "Le oui a besoin du non pour gagner contre le non" (The Yes need the No to Win against the No) ; si si ! Au-revoir monsieur Raffarin. 
Du sabotage
Ce week-end se déroule, à la mairie du 75019 ainsi que dans les quatre centres d’animation de ce même arrondissement, une fête à laquelle vous me permettrez de ne pas participer. Je pense, de mon côté, pouvoir vous offrir cette information dans cette page au bout de ce lien.
La mairie du 75019, elle, affiche, si j’en crois Gilles, une banderole sur les fermetures de classes dans le secteur.
Bientôt, selon des affiches colorées ornant les colonnes Maurice, se déroulera une Fête de la démocratie. Là encore on retrouve des acteurs de ces funestes nouvelles ; mais, évidement, ils ne parlent pas de l’hiver s’abattant sur les ateliers informatique dans ces pages annonçant cette fête printanière.
Concernant la taxe Delalande, je ne partage pas votre point de vue. Cette taxe ne retient pas les salariés agés dans les entreprises. Le remplacement d’un salarié de plus de cinquante ans par un plus jeune est souvent une économie.
Par contre embaucher un salarié proche de la cinquantaine mets au dessus du chef d’entreprise une épée de Damoclès, la taxe Delalande. Le chef d’entreprise préferrera presque toujours prendre quelqu’un de plus jeune.
Le taux d’emploi en France des gens de plus de cinquante ans est le plus faible d’Europe. Il ne s’agit ici ni du Medef ni de la CGPME.
Ah mon cher Olivier, comme si tu ne savais pas qu’en France on est vachement festifs et conviviaux, qu’en France, tout finit par des chansons, que tout se règle et s’arrange autour d’une table ployant sous la boustifaille! A la tienne, Étienne, il est des nôtres….
Du racisme ? aller hop, une petite fête: on est tous frères, on est tous des potes. Encore un peu de couscous, mon frère? Goûte-moi voir ce ptit boulaouane!
La solitude, les voisins qui s’ignorent? Aller hop, la fête des voisins et trinquons mon ami!
Des élections, piège à c…. ? bof, aller une ptite fête de la démocratie ben d’cheû-nous!
Chômage, précarité, discriminations à l’embauche pour raison d’âge, de faciès ou absence de diplôme quel que soit ton talent?
Bof, une ptite fête, rien de tel pour remonter le moral: restau du coeur, bal des pompiers et Paris-Plage.
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Encore un mot, le plan B, tout le monde sait que ça n’existe pas sur le papier, mais comme gouverner, c’est prévoir, y compris les réactions les plus imprévisibles du cochon d’électeur, la moindre des choses, c’est d’avoir dans ses tiroirs des alternatives, des scénarios multiples et divers pour pas se retrouver cloué sur place comme un idiot à plus savoir où aller.
La pensée unique, la Vérité unique, c’est la mort, c’est la négation du potentiel extraordinairement complexe, varié du Vivant.