Bien sûre que si : l’image placée hier était bel et bien un message subliminal ! Le non-non était donc, forcément, un oui-oui (sans voiture jaune) ! Ne fuyons pas l’humour – fût-il guignolesque – face à un propos si important ; l’Europe n’est pas, que je sache, une chose triste.
D’abord, les syndicats européens sont en faveur du oui : les italiens CGIL (qu’on peut comparer à la CGT), CISL (plus CFDT ; pas de lien car popup) et UIL (proche de FO ; idem) ; l’allemand Ver.di (une de ses pages en vf ; attention : le site refuserait vos clics sur la flèche Précédente).
Ah, ce ne serait pas le cas des syndicats de notre pays ? Ce n’est pas tout à fait vrai, d’une part, et, d’autre part, est-ce si important s’ils se fourvoient dans un altermondialisme bien mal appliqué en l’occurrence ? 
Ensuite, il y a quelques éléments divers et variés qui me font penché vers une réponse positive.
Avec cette Constitution, l’Europe ne deviendra pas un club chrétien ; nous devons cela à la victoire de la gauche aux élection en Espagne en mars 2004.
Pas de Constitution, pas de Charte des droits fondamentaux imposé, en dernier lieux, à Giscard d’Estaing par Giuliano Amato. Alors, bien sûre on peut toujours tout critiquer et, dans ce sens, si ça peut vous faire plaisir, je dirais que manque à cette Charte un article inspiré de Charles Baudelaire (aussi) : "le droit de se taire et le droit de se retirer". Par retirer, on entend bien : droit de choisir quand quitter la vie sans souffrance.
Autres points me faisant penser à ce que sont en train de casser aussi bien le Gouvernement que le Maire de Paris (pourtant favorables au oui : donc, merci de ne pas leur expliquer) ! La Constitution ouvrirait la porte aux citoyens désireux de réellement donner une base juridique aux Services publics afin de les préserver. Et l’Education comme l’accès à la formation continue deviennent des droits fondamentaux ; la gratuité de l’enseignement obligatoire est réaffirmée.
Vous ne trouvez pas des points communs entre le paragraphe ci-dessus et ce billet de Gilles dans Oxymoron fractal ?
Pour sauter à un autre sujet, j’emprunterais le tremplin que m’offre Mon Monde Littéraire dans son très court commentaires (billet du 23 mai). Le travail n’est pas, lors, une denrée aisée à trouver …
Et je reviens dans la blogosphère avec ces blogs attirant l’attention des médias ; enfin, du Monde … Pointblog, un blog magazine surfant sur le phénomène ; n’est pas un annuaire … Sixapart, que je ne trouve qu’en VO userait de la technologie TypePad bien connue ici ?!… Enfin, dans le même article, le journal mentionne encore Embruns ; allons-y pour une petite visite ! Mais on (JE) me demande s’il n’y a pas simplement du copinage la-dessous. Et après tout pourquoi pas ? J’ai bien mes propres liens amis ! Sauf que je ne suis pas un journaliste à qui sont ouvertes les colonnes du Monde.
Poursuivons avec un article plus analytique ; celui de Bertrand Le Gendre (25.05.2005) où il est question de cette concurrence que deviennent, de plus en plus, les blogs pour les médias. Là, forcément, les liens choisis pour illustrer n’ouvriront pas des pages en français.
Technocrati mesurait le nombre de blogs (dix millions à ce jour ?), mais ce site américain serait en vente ; voyez ce blog qui surf sur le succès du nom. Blogads, lui, prétendrait que 80% des internautes US fréquenteraient les blogs et, donc, naturellement, Blogads aurait aussi son propre blog …
Du côté de la Corée du Sud, vous avez ohmynews dont le webmestre a connu les prisons de Séoul ; alors, tant pis pour le popup et le fait que, pour ma part, je ne lise point le coréen.
L’huffington-post, lui, a bien un nom de journal !
Bref, dans tout cela, nous observons combien les médias aiment se faire peur, car enfin, le pouvoir ; le quatrième pouvoir, appartient bien à cette presse papier, télé, radio. Et, ce ne sont pas des particuliers qui vont arriver à leur manger l’herbe sur les épaules. Les médias ne sont pas fous et surfent sur le phénomène ; d’abord en ouvrant de cacophoniques forums, ensuite, en offrant des espaces blogs à leurs abonnés. Abonnés qui s’expriment, certes ; mais, ne demeurent-ils pas ignorés pour autant ? 
no comment untill now