Hits à la parade

Où nous parlons à nouveau des images ; mais avec une approche toute différente. Ici, à ce stade, je pars du principe que l’on sait placer une image, animée ou fixe, le principe et le même, dans son blog. Certains savent même placer une info-bulle sur l’image choisie ; balise alt que n’aimerait pas le W3C et qui pourrait être remplacée par la balise title que j’utilise pour faire parler un lien texte. Placer une bulle sur une image est une chose pouvant s’avérer pratique pour les mal voyants. Mais, au-delà, vous pouvez aussi jouer avec le contenu de ces infos – humour, description – ; chez moi, elles font parties de mon billet.

Une image placée dans votre blog doit avoir une adresse ; celle-ci débute aussi par http, mais se termine par l’extension propre au programme lui permettant d’exister : gif, png, jpg pour les plus connues. Qui dit adresse, dit se trouver quelque-part. En générale, dans un dossier offert par votre plateforme de blog. De mon côté, je me sers de mon site la NSC comme serveur ; le serveur réel est Free, mais l’adresse de l’image débute bien par le nom de mon compte chez mon FAI. Dans l’exemple qui nous intéresse, j’ai utilisé une image se trouvant sur une autre blog ; le ventilateur du billet Meraba se trouve chez Christelle, le verre de bière de Sherefe, chez David. C’est simple à vérifier : clic droit et Propriété.

Du coup, que se passe-t-il pour Christelle chaque fois qu’un visiteur vient lire mon billet Meraba ? N’étant pas certain de la réponse, j’ai posé la question à un fin connaisseur, Nicolas D. Hélas, j’ai mal posé ma question et Nicolas me répond en terme de référencement. Cet aspect est aussi intéressant. Des outils de statistiques comme Xiti ne prennent pas en compte l’url d’une image et se contente des ligne débutant par http et se terminant en point html ou un des descendants de ce code de toute page sur la toile. Les robots de ces services, comme ceux des moteurs sont forcément programmés. On l’a vu ailleurs, les robots de Technorati et de Google blogsearch ne connaissent que ce qui tourne autour du rss. Passons ! D’autres services de statistiques fonctionnent au clic de souris ; c’est leur côté chat ! Ils ne vous disent pas combien vous avez eu de visites et de visiteurs – deux notions différentes -, mais combien ils ont comptabilisé de hit sur telle ou telle page de votre site, ainsi que sur telle ou telle image d’une page. Mon fournisseur d’accès, Free, donne ces indications. La différence est forcément importante ; de mars 2005 au moment où j’écris le brouillon de ce billet, la NSC a engendré 2 114 863 hits pour 1 853 350 fichiers ouverts et 250 546 pages vues lors de 136 488 visites ; pour ceux que ça amuse, voici ce que cela donne en kilo-octet : 8 872 243 … Free ne dit plus, hélas, quel est le fichier html ou l’image qui a occasionné le plus de clic ; lorsqu’il donnait cette indication, la première au hit-parade se trouvait en bas de cette page. Vous pouvez comparer ces chiffres avec ceux de cette page et de celle-ci.

Bref, donc, en terme de visiteurs comptabilisés par vos statistiques, ce sont les liens (html) qui priment ; particulièrement si ces liens font l’objet d’un clic. Mais les robots, eux, lisent tout : contenu et url. Ils savent aussi mettre en mémoire vos images : le verre de bière sera, désormais, proposé, par Google, chez David et chez moi. Mais revenons à notre question : lorsque vous ouvrez la page du billet Meraba, est-ce que ça apporte une visite à Christelle où se trouve le ventillo ; la lecture de Froid de plomb amène-t-elle un hit à ma NSC où se trouve Titeuf ; la consultation de Sherefe sert-elle à David où est servi le verre de bière ? Il se passe forcément quelque-chose puisque Christelle avait, une nuit durant, transformé mon ventilo en Hot d’or. C’est évident : David ferme son blog et le verre de bière disparaîtra de chez moi ; comme deviendra mort le lien que j’ai placé, dans le même billet, vers lui. En terme de consultation du site, utiliser une page comme serveur peut engendrer une interrogation du site en question ; mais celle-ci n’entraînera pas une prise en compte de la visite par les statistiques.

D’accord, pas d’accord, des nuances à apporter ? Les commentaires vous sont ouverts. Si votre réponse s’avère longue, envoyez-la plutôt par courriel, svp !

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