Bloguer ou ne pas bloguer

Astérix s’en prend – sur la couverture – à la foudre, selon l’auteur, et pas à une comète : La couverture serait un clin d’oeil au premier album Astérix le Gaulois (1961) où Astérix donnait un coup de poing à un Romain ; dans le 33ème album, il donne un coup de poing à la foudre. Un épisode où, au commencement, tout, ou presque, se fige. Pourquoi, comment ; catastrophe écologique, martiens en goguette, les deux mon Lieutenant Commander ?

Damnation, voici que Mômes.net vendrait la mèche !… Donc, la boule de feu est bien de la foudre, comme celle figurant dans cette aventure de Tintin (1, 2). Si vous épluchez bien les pages liées ici, vous serez en droit de vous demander si la couverture n’est pas légèrement trompeuse. Qu’importe, de mon côté, je suis rassuré car, ainsi que je le mentionnais plus haut, j’ai craint un moment que le gaulois légendaire s’en prenne à une comète. Je songe plus particulièrement à celle-ci : Au coeur de la comète de Gregory Benford et David Brin (1986, 87 pour R. Laffont) [plus une définition ; si vous lisez l'anglais, rendez-vous vers le site proposé par Calypso, même si un popup ...]. Heureusement, il n’en est rien !

Ce n’est pas du Proust, mais, surtout si vous avez visité les liens, vous vous demandez : mais de quoi est-ce donc qu’il n’en est rien ? Je résume : Astérix ne cogne pas dans une comète ! Et je suis rassuré au nom de mon attachement à Heart of the comet ; par exemple et entre autres raisons plus ou moins bonnes.

Arrêtons de nous mordre la queue et soyons un peu plus récursif (fractal, oulipo). Entrant dans le sujet où Tizel, Gilles et moi débattions au sein de précédents billets – de la pérènité des blogs selon leurs supports -, Patrick, dans des commentaires dialogués de ma note précédente, signal que, pour un certain type de blog, une survie comparable à celle des sites web existe. Nous verrons si, pour sa part, Tizel connait ces éléments supplémentaires accessibles dans des versions ; je présume que, n’étant pas dans l’offre de base (sic Patrick), ces plus ne sont pas gratuits.

Il reste que dans le type de blogs offerts, comme celui-ci, où les formes (modèles, Template) ne sont pas ouverts aux transformations ; certains plus comme le service de recevoir, à chaque changement, une copie de son oeuvre, ne se trouve pas au menu. Je crois que clairement et vu son histoire, voire son historicité, plus que sa technologie, le blog est un support, un médias éphémère (à la tienne, Gérard !). Tiens, je vais même insister sur ce point dans mon Post-It Express (au bout du lien pour vous ; en haut de page pour moi !).

Et voilou qu’en visitant ma liste de Liens amis, je m’aperçois que Dave participe, dans sa langue, au même débat. Il parle d’autres raisons de perdre son blog et, elles ne sont pas négligeables ; attaques, censures. Il donne aussi des pistes ; toujours en vo.

Une manière de se consoler : en musique, en images.

Et ces nouveauté sur TypePad pour le Monde ? Au moment où, après JeanneDominique, je bidouillais pour mettre des mots, des phrases en couleurs, voici que l’outil nous fait cadeau de cette option dans sa nouvelle version réservée aux abonné(e)s de notre quotidien. Parmi ces nouvelles options, certaines que je connaissais chez Blogger lorsque j’aidais Gilles à débuter, d’autres – comme les mots rayés – que je ne connaissais qu’en lecture d’autres blogs. Ceci pour l’espace où l’on poste ses notes. D’autres améliorations au niveau de la maintenance ? Je ne sais pas encore … Quoi qu’il en soit, moi, je dis merci !